sportsregions
Envie de participer ?
Ce sera l'argent pour les Française...
Les Bleues en argent L'équipe de France s'est inclinée dimanche, à Nankin (Chine), en finale du Championnat du monde face à la Russie (22-25), qui remporte un troisième titre consécutif. La Norvège complète le podium. Image Hosted by ImageShack.us
Mariama Signate aura tout tenté. En vain.(REUT) L'effet de surprise n'aura pas fonctionné jusqu'au bout. Finalistes inattendues après des débuts compliqués (deux matches, deux défaites), les Bleues ont trouvé plus fortes et, surtout, plus expérimentées qu'elles. Malgré un meilleur départ (5-3 puis 6-4) face à des adversaires qu'elles avaient pourtant battues lors du tour principal (24-23), les filles d'Olivier Krumbholz se sont heurtées à une défense de fer. Ajoutez à cela des contre-attaques assassines et une Elena Dmitrieva des grands jours (8 buts sur 9 tentatives) et vous obtenez un succès logique de la Russie. Une équipe de Russie qui ne sera plus jamais rejointe à partir de 6 partout. «La marche était trop haute» Pourtant, les Bleues y ont cru. Comme toujours depuis les trois coups de l'épreuve. Menées de trois petits points à la pause (11-14), elles se sont accrochées, bien aidées par Mariama Signate, élue meilleure arrière gauche du Mondial. Et elles auront tout tenté, à l'image de l'entrée en jeu de Cléopâtre Darleux en lieu et place d'Amandine Leynaud. En vain. Si elles ont réduit l'écart, revenant par deux fois à une longueur (14-15, 15-16), elles n'ont jamais semblé en mesure de prendre la main. Moins de "bouteille", tout simplement. «La marche était un peu trop haute, a d'ailleurs reconnu Olivier Krumbholz au micro de Sport +. Elles ont été plus fortes que nous. Et, de notre côté, nous n'avons pas été assez bonnes en attaque». Pas de quoi oublier d'où elles (re)viennent. «On a fait un beau parcours malgré nos débuts catastrophiques, s'est réjouie Siraba Dembele. J'en suis très fière». «Il faut se rappeler des premiers jours de compétition, a renchéri Krumbholz. Je suis très très heureux de notre résultat. Elles sont parvenues à se révolter quand elles étaient au fond du trou. Mais elles doivent être déçues, elles doivent travailler encore. Il va falloir revenir sur terre». Pas sûr qu'elles redescendent tout de suite de leur petit nuage. Il faut dire qu'elles ont tout fait pour y grimper. Julien GIOVANELLA - l'équipe.fr

Commentaires

Connectez-vous pour pouvoir participer aux commentaires.